Yelli Yelli présente son nouvel album La Violence est Mécanique (CryBaby 2021).
Moitié kabyle moitié tchèque, née en banlieue parisienne, 100% Maisons-Alfort, 200% queer, Yelli Yelli raconte son histoire de femme, d'identité plurielle et ses entre-deux. Elle est la France et l’Algérie et ni l’un ni l’autre aussi. Yelli Yelli est l’entre deux où naissent les voix orphelines des machines à mémoires. Yelli Yelli déracinée, hybride et mouvante, chante la grande histoire avec urgence pour la re-semer.
Chansons graines qui portent fruits, elle cherche la matière rêvée de la Kabylie de ses ancêtres pour revenir sur le passé colonial de la France, sa terre douce amère d’aujourd’hui. Débordante de mots et d’histoires, Yelli Yelli renoue la collaboration créatrice de son 1er album avec Piers Faccini. Retirés dans son studio dans les Cévennes, le songwriter multi instrumentiste propose l’enveloppe musicale à la parole Yelli Yelli. Ainsi naissent les chansons.
Mais le fuel reste à trouver, un moteur à rythmes, une pulsation de machines pour l’ossature du disque.
Rentre Dj Chloé et la conversation se déploie en triptyque, le cœur acoustique reste, mais les cordes sont revêtues de tendres machines, antennes oscillantes électroniques.
La tradition imaginée devient lunaire et la grand-mère Kabyle danse dans l’espace sonore en tenue de cosmonaute. La parole-semis de Yelli Yelli fleurit en chanson futuriste, bande son d’un monde dystopique à la recherche d’espoir. Yelli Yelli chante pour comprendre et dérouler les temporalités et identités plurielles. Du visible banal à l’invisible fantastique, Yelli Yelli est une machine qui rôde dans l’espace et le temps. Elle marche, elle proteste, elle réclame, elle crie pour hier et aujourd’hui, pour ses morts et ses vivants.
Titres de Yelli Yelli joués, extraits de l’album La Violence est mécanique
Tassusmi → voir le clip
Liberté → voir le clip
La Terre → voir le clip
Nhifa.
Puis Laura Cahen présente son nouvel et 2ème album Une fille (Pias 2021) dans la #SessionLive.
Avec son nouvel album, Laura Cahen signe plus qu’un deuxième album, c'est un manifeste.
Pour ce second disque, Laura a choisi de travailler avec le producteur émérite Dan Levy.
Tous les deux, ils ont façonné les chansons de l’album pendant le confinement, enfermés ensemble dans un château d’eau en Normandie.
Cet album est autobiographie et altruiste à la fois. En tant que femme, Laura s’y livre à une introspection, mais s’imagine aussi l’histoire de ses semblables. Sur scène, elle ne choisit de s’entourer que de femmes, et les quatre clips accompagnant l’album mettent chacun en scène une artiste.
Laura refuse désormais l’enfermement.
Parmi ses influences, Beth Gibbons, Aldous Harding, Bertrand Belin, Lhasa, Kate Bush, Alain Souchon, Björk, PJ Harvey, Anne Sylvestre… Structures anglo-saxonnes, paroles francophones, expérimentations sans cesse renouvelées : l’électronique sied à merveille à l’écriture imagée, imprégnée d’un romantisme dix-neuvièmiste de Laura, et de son timbre révélé : « je cherchais une nouvelle manière d’envisager ma voix, d’aller à l’essentiel, de faire tomber les artifices, retirer les masques. »
Titres de Laura Cahen, interprétés dans la #SessionLive
La Jetée Live RFI → voir le clip
Dans mon Lit extrait de l’album Une Fille → voir le clip
La complainte du soleil Live RFI → voir le clip
Coquelicot Live RFI → voir le clip.
Son Fabien Mugneret et Mathias Taylor.
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